Les actualités du monde aquatique

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Mot-clé - Aires Marines Protégées

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7 sept. 2010

Sites inscrits : îles Phoenix et Papahanaumokuakea

En 2010, cinq sites naturels ont été ajoutés au Patrimoine mondial : les deux derniers sont l'Aire protégée des îles Phoenix et Papahānaumokuākea.

Papahanaumokuakea est le nom d'un vaste groupe linéaire et isolé de petites îles et atolls à faible altitude (océan autour compris) situées à près de 250 km au nord-ouest du principal archipel hawaiien et qui s'étendent sur environ 1931 km.
Le site possède une signification cosmologique pour les natifs hawaiiens, en tant qu'environnement ancestral, incarnation du concept de parenté entre les hommes et le monde naturel, berceau de la vie et terre d'accueil des esprits après la mort.
Sur deux des îles, Nihoa et Makumanamana, on trouve des vestiges archéologiques relatifs au peuplement et à l'occupation des sols à l'époque pré-européenne.

C'est aussi une zone d'habitats pélagiques et d'eaux profondes avec des caractéristiques remarquables telles que des monts sous-marins et des bancs submergés, de vastes récifs coralliens et des lagons. Il s'agit de l'une des aires marines protégées les plus vastes du monde.

Sources et informations : UNESCO, Forum Association Aquariophilie.org. Photo et texte : UNESCO.

22 avr. 2010

Inauguration officielle en Nouvelle Calédonie des trois premières Aires Marines Protégées

Au cours de l’année internationale de la biodiversité, la Province Nord, le WWF et les comités de co-gestion des Aires Marines Protégées, ont inauguré la création des trois premières AMPs de la côte Nord-Est, une des six zones inscrites au Patrimoine Mondial de l’Humanité.
Que protègent les AMPs ?
Les AMPs protègent des espèces emblématiques (la tortue verte), des espèces rares (l’hippocampe pygmée), le poisson-papillon pyramide (Hemitaurichthys polylepis), le poisson-ange à tête jaune (Pomacanthus xanthometopon), des habitats remarquables (récifs à la couverture corallienne vivante exceptionnelle, herbiers mono ou plurispécifiques) des zones de reproduction pour de nombreuses espèces, comme par exemple le requin gris, les perroquets à bosse, les coraux, etc.
En outre, par le biais des AMPs, les acteurs de la co-gestion ont le souhait :
- de lutter contre l’érosion de la culture kanak.
- de contribuer à l’amélioration des conditions de vie par des actions de repeuplement d’espèces endémiques, par le développement d’activités écotouristiques.
- de renforcer les capacités de la population par des formations locales.
Au-delà, de la création de ces trois premières AMPs, il s’agit d’une formidable aventure humaine !

Sources et informations : WWF, Maxisciences, Forum Association Aquariophilie.org. Texte & photo : WWF.