Enigmatochromis lucanusi

E. lucanusi est très proche visuellement, de Pelvicachromis roloffi. Il a d’ailleurs ét&e.

Taxonomy Enigmatochromis lucanusi

Classe :
Actinopterygii (Poissons)

Ordre :
Perciformes

Genre espèce :
Enigmatochromis lucanusi

Descripteur :
Lamboj, 2009

Famille :

Nom communs et synonymes

Scientifique Pelvicachromis sp. 'blue fin'


Informations aquariophiles Enigmatochromis lucanusi

Type d'eau :
Eau douce

Espace de vie dans l'aquarium :
Inférieure

Difficulté à maintenir :
Aquariophile amateur

Taille adulte :
Entre 4 et 8 cm

Eau

Aquarium Enigmatochromis lucanusi

  • Taille minimum (L x l x h en cm) : 60 x 30 x 30
  • Volume minimal : 54 litres

Sociabilité

  • Nombre minimal d'individus à maintenir : 2
  • Nombre minimal de femelle(s) à maintenir pour 1 mâle : 1
  • Comportement : Pacifique envers les autres espèces, agressif avec ses congénaires

Description Enigmatochromis lucanusi

E. lucanusi est très proche visuellement, de Pelvicachromis roloffi. Il a d’ailleurs été proposé dans le commerce aquariophile sous le nom de « pelvicachromis roloffi fria » . Par certains aspects de son comportement, il serait plus proche des Parananochromis. Il est cependant importé (première importation : 2004) le plus souvent sous l’appellation commerciale ‘pelvicachromis’ sp « blue fin ». Et depuis juillet 2009, un nouveau taxon a été créé pour lui par Lamboj. L’ancien nom commercial nous renseigne bien sur la particularité de l’espèce : la femelle présente une nageoire dorsale à la superbe couleur bleu-vert turquoise. Un a deux points noirs ornent la partie postérieure de la dorsale, tandis que le reste du corps présente une coloration de base grisâtre avec la partie ventrale joliment rehaussée de rose violacé. La nageoire caudale transparente est de forme arrondie. La gorge présente une coloration bleue proche de celle de la dorsale, et une tache noire cernée de doré orne l’opercule chez les deux sexes. Le mâle est un peu plus élancé que la femelle. En situation de stress, la livrée du mâle est plus terne, mais lorsqu’il s’affirme, elle laisse apparaître les détails suivants. L’arrière de la nageoire dorsale et le haut de la caudale présentent plusieurs petites taches noires. De l’avant à l’arrière, la dorsale passe du bleu au jaune. Cette nageoire présente en outre, une fine bordure rouge. Les petites taches du haut de la caudale se détachent sur un fond jaune or, tandis que la partie inférieure présente une couleur rouge. La gorge s’orne de nuances jaune dorée. En situation de stress ou de soumission, les individus des deux sexes perdent la richesse des nuances du patron de coloration pour montrer une couleur grisâtre et une corps barré par une ligne horizontale foncée.

Nourriture

Personnellement, je nourris mes poissons au vivant (larve de moustiques fraiches l'été, daphnies, artemias...) Eviter les vers de vase en trop grande quantité. Nourriture congelée(ibidem) nourriture sèche (pastille viformo) conformes aux moeurs alimentaires détritivores (les poissons aiment "picorer" sur le décor Complément en spiruline apprécié et appréciable Une connaissance qui les élève aussi, lui, préfère ne nourrir qu'aux aliments secs, par peur de la fragilité du système digestif.

Reproduction

Après une parade particulière, où la femelle s’enroule en arc de cercle devant le mâle, tête en bas, en perdant toute pigmentation, momentanément sur le pédoncule caudal, la ponte à lieu dans une caverne (pondeur sur substrat caché, à la maison, il s’agissait d’un morceau de pot de fleur). Les œufs éclosent environ 60h après la ponte et la nage libre intervient 8 jours après la ponte à 25°C. Les alevins sont déjà assez gros lors de leur première sortie en comparaison avec les bébés des diverses espèces d’Apistogramma par exemple. Ils acceptent directement des nauplii d’artemias fraîchement éclos. Je complète aussi la ration avec des pastilles pour poissons de fond qui se dissolvent en très fines particules (« viformo ») Dès les premiers instants de la nage libre, la femelle fait une entière confiance au mâle qui participe activement aux soins du frai. Avec une nourriture appropriée et les changements d’eau adéquats, les alevins poussent vite et commencent déjà à être sexables vers 4 mois. La dureté totale de l’eau était de 3°GH et le pH était légèrement sous 6 (en cours de croissance des alevins, le pH a baissé jusqu’à des valeurs de l’ordre de 4.5 sans que les poissons ne manifestent le moindre signe d’inconfort)

Caractère et comportement

Intra spécifique Territorial, particulièrement envers ses conspécifique lorsqu’un couple est formé. Le couple a tendance à patrouiller et à reléguer les autres E. lucanusi dans leurs cachettes, source de stress pouvant déboucher sur des manifestations somatiques. Même les relations au sein du couple sont à surveiller. Inter spécifique Eviter la cohabitation avec d’autres chromidotilapiines inféodés au substrat qui risque de déboucher sur des frictions répétées. Cependant, des Benitochromis, moins attachés à défendre un territoire, peuvent être de bon cohabitants dans un bac au volume adapté. En outre, ils cohabiteront de manière heureuse avec un petit banc d’alestidés, où, si on est moins regardant sur le respect de la provenance géographique, avec un petit groupe de Poecilia wingei. Pourquoi pas une cohabitation avec des barbus africains (Barbus jae), des killies, ou des Microctenopoma ansorgii, par exemple ? La présence d’autres « non-cichlidés » permet de dissiper l’agressivité latente au sein du couple.

Commentaires complémentaire

Remarque importante, les paramètre donnés sont les paramètres exacts du seul lieu de pêche existant. On peut imaginer une certaine tolérance autour de ces valeurs strictes. Etymologie Enigmatochromis : enigmato- : en référence à la position énigmatique de ce nouveau genre parmi les chromidotilapiine (proximité avec les espèces des genres Pelvicachromis et Paranonochromis) et –chromis : suffixe désignant grand nombre de cichlidés africains Lucanusi : en référence à Olivier Lucanus qui a fourni pas mal de précisions et de matériel vivant d’importation à Anton Lamboj. Genre et espèces décrits par Anton Lamboj en 2009 Groupe/complexe Clades des chromidotilapiines, caractères intermédiaires entre les genres Pelvicachromis (et notamment P. roloffi) et Paranonochromis Provenance géographique Foto river, rivière appartenant au système hydrographique de la Konkoure, unique lieu de pêche à proximité de la ville de Fria, au nord de Konakry en Guinée. Remarque : c’est, avec P. humilis « fria », qui lui est syntopique, le chromidotilapiine le plus septentrional. Description du biotope La localité type, seul lieu où l’on trouve E. lucanusi est une petite rivière calme, peu profonde, nombreuse branches et arbres tombés, Anubias lanceolatas et diverse types de fougères (dont Bolbitis sp) sur les berges. Des Vallisnerias poussent aussi sur le substrat constitué de fin gravier.

Photographie Enigmatochromis lucanusi


Enigmatochromis lucanusi par Gabriel
Photo par : Gabriel
Enigmatochromis lucanusi par GabrielgabEnigmatochromis lucanusi par GabrielgabEnigmatochromis lucanusi par GabrielgabEnigmatochromis lucanusi par GabrielgabEnigmatochromis lucanusi par Gabrielgab


Géographie Enigmatochromis lucanusi

Région d'origine de Enigmatochromis lucanusi
Origine et pays Afrique de l'Ouest de Enigmatochromis lucanusi

Liens Enigmatochromis lucanusi


Publicité