Re: Projet Acroporis - SAFEE
Posté : 17 mai 2011, 20:08
Je soutiens
Forum de l'Association Aquariophilie.org sur les poissons, les aquariums et les sujets aquariophiles comme l'aquascaping, les plantes aquatiques et l'eau de mer récifal.
https://www.aquariophilie.org/forum/
Super merciseb_aure a écrit :Ton édito était partit Nico. Je l'ai donc réinséré.
C'est envoyé à l'adresse de redirection association@aquariophilie.org donc renvoyé sur exxxx.pxxxxxx@free.frPecky a écrit :j'ai pas de MP et pas d'email concernant ces derniers événements...
ça c'est bien vrai!fcgbboy2 a écrit :Y en qui ont de la chance
Les photos :Equipe SAFEE depuis l'indonésie a écrit : Selamat pagi ! (Bonjour le matin !)
La mission en Indonésie, débutée le 10 Juin, se déroule bien !
L’Indonésie est un pays magnifique aux paysages variés entre mer, volcans et forêt tropicale, rythmé par les cérémonies religieuses, les concours de cerfs-volants et les festins. Il est agréable d’y vivre malgré le chant nocturne des coqs et le concert d’aboiement des chiens qui ne laissent guère la possibilité de dormir aux membres de l’équipe
Les indonésiens sont un peuple accueillant et chaleureux, voir même franchement adorable, et sont toujours prêts à apporter leur aide. Cependant, il est parfois difficile de se dépêtrer des vendeurs intempestifs qui veulent vous embarquer dans leurs boutiques en tout genre. Mais rien de tel, après une dure journée, qu’un agréable massage sur la plage, accompagné d’un délicieux jus de banane frais ! Selamat Minum ! (Tchin !) De plus l’observation sur le terrain des pratiques de pêche de chaque village permet aux membres de l’équipe de profiter de la beauté et des richesses des fonds marins indonésiens. Bref, tous les membres de l’équipe SAFEE évoluent comme de vrais petits poissons dans cet environnement !
L’équipe SAFEE s’est retrouvée le 4 Juillet pour une grosse réunion, à Sanur dans le sud de Bali, dans un petit hôtel typique. Malgré le soleil et la plage à deux pas de là, les cerveaux bouillonnent et le travail va bon train. La première équipe, après 3 semaines de terrain, fait ses comptes-rendus aux nouveaux arrivants qui commencent leur mission.
Jean et Arnaud travaillent actuellement au Nord Sulawesi. Tout d’abord sur l’île de Biaro (à deux jours de bateau de la côte), accompagné de Yoan PARIZOT (membre ACROPORIS INDONESIA) ils ont rencontré le groupement de pêcheurs sur place et ont rendu leur premier rapport sur l’organisation de la pêcherie. Les acteurs se sont montrés ouverts leur permettant d’obtenir de nombreuses informations pertinentes pour l’étude. Dans ce village où les pêcheurs recourent encore au cyanure pour capturer les poissons d’ornement, Jean et Arnaud ont pu observer ces méthodes de pêche, le conditionnement des poissons et comprendre les flux commerciaux et financiers de l’activité.
Ils sont maintenant de retour à Manado, capitale de la province de Sulawesi Utara, et plateforme incontournable de transit des poissons d’ornement grâce à son aéroport. Ils s’occupent maintenant de comprendre la réglementation liée à cette activité et de rencontrer d’autres acteurs de la filière : les intermédiaires et exportateurs. Justine et Laure-Hélène les rejoindront le 9 Juillet pour observer de nouveaux sites de collecte de la région et les garçons se rendront à Tumbak. Ensemble, ils poursuivront parallèlement leurs investigations à Manado.
Héloïse, Justine et Laure-Hélène se sont rendues à Les, petit village de pêcheurs au Nord de Bali avec l’appui de l’association indonésienne LINI. Les pêcheurs, suite à plusieurs projets d’ONG et anciennement certifiés MAC, n’ont plus recours au cyanure pour collecter les poissons d’ornement mais utilisent des filets, ce que nous appelons bonnes pratiques de pêche. En effet, ces techniques ne dégradent pas l’environnement et les ressources marines sont stables depuis une dizaine d’années. Les filles ont pu observer ces pratiques de pêche, comprendre l’organisation sociale et économique de la pêcherie en rencontrant les pêcheurs, les intermédiaires de Les, le secrétaire du groupement de pêcheurs et un membre de l’association LINI originaire de ce village. Par la suite, elles ont rencontré un professionnel de l’aquariophilie qui leur a donné nombre d’informations sur cette activité en Indonésie et de nombreux contacts que nous rencontrerons dans la suite de la mission. Christelle, Anaïs et Héloïse chargées de rencontrer les exportateurs poursuivront respectivement ce travail sur Jakarta et Bali. Elles s’occuperont également d’agrémenter les données autour de la réglementation et de comprendre le fonctionnement d’une certification dans le domaine de l’aquariophilie.
Suite à la réunion, Nicolas et Antoine se rendront dès cette fin de semaine à Bone Baru dans les îles Banggaï (province de Sulawesi Tanggara), une fois de plus avec l’appui de l’association LINI. Ce village aux bonnes pratiques de pêche servira de tremplin à l’observation d’autres sites de collecte de la région.
Nous poursuivons nos objectifs après une première phase pleine de bons résultats !
Merci à tous pour votre soutien et à ceux qui participent à notre questionnaire ! A bientôt pour de nouvelles informations.
Sempaï ketemu !
Alors ça, je savais pas!Dans ce village où les pêcheurs recourent encore au cyanure pour capturer les poissons d’ornement, Jean et Arnaud ont pu observer ces méthodes de pêche, le conditionnement des poissons et comprendre les flux commerciaux et financiers de l’activité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cif_corallienWiki a écrit :La pêche au cyanure permet d’étourdir les poissons du récif de façon temporaire afin de pouvoir les capturer. Les pêcheurs peuvent ainsi les revendre aux collectionneurs pour garnir leurs aquariums. Cette pêche entraîne un blanchissement des coraux, car elle tue le polype du corail tout en laissant le squelette intact [8]. Certains pêcheurs détruisent à coups de marteau les coraux afin de récupérer les poissons s’étant échappés et cachés lors de l’ajout du cyanure. Ce type de pêche peu coûteux et très efficace est pratiqué dans les Philippines, l’Indonésie, le Cambodge, les Maldives, la Thaïlande et le Vietnam [8], même si elle y est interdite par la loi. On estime que plus de 4 000 pêcheurs de poissons des récifs coralliens au Philippines ont utilisé, à ce jour, plus d’un million de kilogrammes de cyanure sur leurs récifs [8].